Élève 1 :

Des équipes de deux, Madame?

Enseignante :

Oui et finalement on a réglé notre problème de nombre impair.

Élève 2 :

C’est vrai, avec Nicolas, on est maintenant 18 dans la classe!

Élève 3 :

Ah! Tant mieux, je suis presqu’allé à l’école anglaise!

Élève 2 :

Hein? Comment ça?

Élève 3 :

Quand mes parents sont déménagés, on a reçu une trousse d’accueil et il y avait juste des écoles anglaises d’annoncées.

Élève 2 :

C’est quoi une trousse d’accueil?

Élève 4 :

C’est de l’info pour t’aider à connaitre ta nouvelle ville quand tu déménages.

Élève 1 :

Moi aussi, mes parents m’avaient inscrit à l’école anglaise parce qu’on nous avait pas parlé d’école française.

Enseignante :

Hmm… si je comprends bien, vous êtes deux qui ne saviez pas qu’il y avait une école française dans la région?

Élève 5 :

Moi non plus, mes parents savaient pas. C’est le voisin qui nous en a parlé.

Élève 2 :

Hein? C’est ben bizarre…

Élève 1 :

Ça me surprend pas… souvent les gens ne connaissent pas mon école.

Élève 4 :

Ça revient toujours ce problème là... notre école n’est pas assez connue.

Élève 2 :

Y’aurait plus d’élèves si elle était plus connue.

Enseignante :

Alors vous faites quoi de cette situation? On prend quelques minutes pour en discuter?

Élève 1 :

Il y a le problème des trousses d’accueil…

Élève 2 :

Ça vient de qui cette trousse-là?

Élève 3 :

C’est l’agent qui nous a vendu la maison qui nous l’a donnée.

Élève 1 :

Donc, faudrait s’assurer que ceux qui vendent les maisons savent que notre école existe.

Élève 2 :

… et qui mettent l’information dans la trousse.

Voix hors champ de l’enseignante :

Cette prise de conscience du besoin de se faire connaitre est importante. C’est une façon d’amener les élèves à contribuer à la vitalité francophone de notre milieu, en appuyant la communauté dans ses efforts pour recruter les nouvelles familles francophones. Les élèves réalisent aussi que c’est important de sensibiliser la majorité, qui souvent est mal informée.

Élève 5 :

C’est pas facile de faire connaitre notre école.

Élève 6 :

Ben les autres écoles, on les voit faire des expositions partout, même au « mall ».

Élève 5 :

Ouais… on pourrait faire ça!

Élève 7 :

On pourrait au moins laisser le dépliant qu’on a fait au cours de monsieur Roy.

Élève 6 :

Ouais, c’est bon ce dépliant-là, c’est bien fait.

Élève 5 :

Ouais, c’est une très bonne idée!

FIN