Enseignante :
Alors Louis-Pascal, pourrais-tu nous lire la question numéro 2, s’il te plaît?
Élève 1 :
« Question numéro 2 : En 2010, il y avait 28 enfants à la maternelle des Écoles des Étoiles. Combien seront-ils au mini-bal des finissants de la 8e année? »
Élève 2 :
Mais, Madame, on n’a pas toutes les informations!
Enseignante :
C’est vrai, Koffi. Alors, qu’est-ce qui nous manque comme information pour répondre à la question? Mmmm, Tessie?
Élève 3 :
Faudra savoir s’il y a des nouveaux élèves qui arrivent.
Enseignante :
Ouiii, et d’où viendraient ces nouveaux élèves qui arrivent? Oui, Kathia?
Élève 4 :
Euh, peut-être les amis qui déménagent d’une autre place!
Enseignante :
Oui, en effet! C’est vrai, ça arrive que les gens déménagent. Est-ce qu’y a autre chose?
Midi?
Élève 5 :
Puis, il a des élèves qui partent de l’école, et il faudrait les soustraire.
Enseignante :
Oui, ça aussi, c’est vrai qu’ça arrive. Oui, Mariam?
Élève 6 :
Oui, comme Mathieu qui a déménagé dans l’école anglaise.
Enseignante :
Oui, c’est bien dommage que Mathieu soit parti.
Élève 7 :
Il a dit que c’était trop difficile ici.
Enseignante :
Mmmm, ah oui! Pensez-vous vraiment que ça serait plus facile dans une autre école?
Samuel, qu’est-ce que t’en penses?
Élève 8 :
Ben, non! Une école, c’est une école!
Enseignante :
Pourquoi est-ce que vous pensez que certains choisissent de changer d’école? Kianna?
Élève 9 :
Moi, j’ai une amie que sa maman travaille juste à côté de l’école anglaise.
Élève 10 :
Des fois, si on ne parle un peu moins en français, ça peut être plus facile de parler en anglais.
Enseignante :
Oui, oui… d’autres idées? Euh, Louis-Pascal?
Élève 1 :
Peut-être certaines personnes changent, hum, déménagent à cause du travail!
Voix hors champ de l’enseignante :
Récemment, j’essaie de prêter attention aux contextes qui me permettraient de faire de la con-scien-ti-sac-tion avec mes élèves sur les enjeux linguistiques et culturels qui les touchent. Même s’ils sont jeunes, j’intègre des situations dans mes leçons qui deviennent des prétextes pour leur faire parler de c’qui vivent, mais aussi de leurs perceptions.
FIN