Enseignant :
Alors, qu’est-ce qu’on a comme revue de l’actualité aujourd’hui? Des choses à discuter?
Élève 1 :
Ben encore un reportage sur la violence au hockey, c’est un peu malade.
Élève 2 :
C’est certain que Karl va aimer ça. Il est tellement fan de hockey!
Élève 3 :
Heille, c’est pas parce que j’aime le hockey que j’aime la violence. Moi non plus j’trouve pas ça correct.
Élève 4 :
Comment peux-tu être fan de hockey pis pas aimer la violence?
Enseignant :
C’est pourtant possible de s’identifier à deux groupes.
Selon le contexte, c’est juste qu’il y a une identité qui est plus grande importance que l’autre.
Élève 1 :
Hein?
Enseignant :
Toi, par exemple… Dans tes loisirs, tu fais partie d’un groupe de musique. Dans le contexte de tes études, tu es une élève à l’École acadienne de Pomquet.
Élève 1 :
Mais c’est pas pareil…
Enseignant :
Ce que j’veux dire, c’est que Karl peut bien aller au match de hockey le vendredi soir, et participer à une manifestation contre la violence au hockey le samedi matin.
Élève 1 :
Ah! Je comprends.
Enseignant :
Faites donc une liste de tous les groupes dont vous faites partie. Vous allez voir… la liste est longue, vous allez être surpris.
Élève 5 :
Je suis Acadien… et j’suis Italien. Hum… est-ce que je peux dire les deux dans le même contexte?
Élève 2 :
Moi je vais à l’École acadienne de Pomquet, mais c’est vrai que je fais aussi partie de l’équipe de soccer de la ville. Tous les autres sur mon équipe vont à l’école de la régionale.
Élève 3 :
Membre du parlement jeunesse, membre du Parti libéral. Je suis francophone et je suis Acadien.
Enseignant :
Pour sentir qu’on développe un sentiment d’appartenance à un groupe, il faut qu’on se sente bien dans ce groupe.
Élève 5 :
C’est vrai.
Enseignant :
Prenez les deux ou trois groupes que vous trouvez les plus importants, et trouvez les raisons qui font que vous vous sentez bien dans ces groupes.
FIN