Enseignant :

Oui, c’est vrai. Pour ceux et celles qui aiment prendre leurs propres décisions, l’entrepreneuriat a certainement ses avantages.

Élève 1 :

Moi, j’suis tannée d’ma job de fin de semaine!

Élève 2 :

Je vais pas travailler pour les autres toute ma vie, ça c’est certain. Je vais commencer ma propre entreprise.

Élève 3 :

J’irai travailler pour toi! J’veux juste me faire de l’argent pis pas avoir de problèmes.

Enseignant :

Le genre de carrière qu’on choisit, c’est personnel. Il n’y a pas de bonne réponse. Mais j’cacherai pas le fait qu’il y en a parmi vous qui risquent bien être des entrepreneurs très importants!

Élève 1 :

Hm, comme moi tu veux dire!

Enseignant :

Oui, comme toi Myriam! Toi t’aimes bien entreprendre des choses… euh, problème est que tu ne les finis jamais.

Élève 1 :

C’est promis, j’vais r’mettre mon travail demain matin!

Enseignant :

OK!

Enseignant :

Et si vous deveniez entrepreneur, ou si vous aviez un mot à dire dans un entreprise, quel rôle le français jouerait-il dans vos décisions?

Élève 1 :

Bien, moi j’vais continuer à parler français…

Enseignant :

Et les gens vont le savoir comment?

Élève 1 :

Euh…

Enseignant :

Eh bien moi, quand j’cherche un entrepreneur dans un domaine particulier, je cherche avant tout quelqu’un qui peut me desservir en français.

Élève 2 :

Tu veux dire qu’il faut l’annoncer?

Élève 3 :

Ça pourrait être dans le nom qu’on donne à l’entreprise…

Élève 4 :

Mais là, si tu donnes un nom français, ça serait les anglais qui ne viendront pas.

Élève 2 :

Pas nécessairement… Des fois les anglais aiment les noms français.

Élève 3 :

C’est certain que je n’appellerais pas mon entreprise avec un nom long de même que personne peut prononcer…

Enseignant :

Quelle sorte d’entreprise commencerais-tu?

Élève 3 :

De photographie…

Élève 1 :

J’aime ça quand on a des conversations comme ça en classe!

Élève 2 :

Les cours de monsieur Théo sont tellement intéressants!

Élève 1 :

Oui, puis en plus, ça m’fait réfléchir à plein de choses auxquelles je n’aurais jamais pensé.

Élève 2 :

Mm hm. Ça fait penser à ce qu’on va faire avec les deux langues dans notre futur.

Élève 1 :

Puis en plus, on a le choix.

Élève 2 :

De continuer à afficher qu’on est français?

Élève 1 :

Ou à faire comme si on était des anglais.

Élèves 1 et 2 :

Non!

FIN