Enseignant :
C’qui a de merveilleux dans tout ça, c’est qu’être francophone nous donne la chance d’être pionniers dans un domaine, si on se force un peu.
Élève 1 :
Qu’est-ce que tu veux dire?
Élève 2 :
Tu comprends pas? Le premier à avoir quitté l’atmosphère terrestre, est Gagarine, un Russe. Il doit bien en avoir un qui a été le premier francophone à avoir quitté l’atmosphère!
Élève 3 :
Neil Armstrong est le premier homme à marcher sur la lune.
Enseignant :
La question à se poser, est-ce qu’il y a un francophone qui a déjà marché sur la lune? Si c’est pas déjà fait, ça laisse peut-être la place à quelqu’un de la classe.
Élève 4 :
Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour la francophonie!
Élève 5:
Et les femmes là-dedans? Le premier homme, le premier francophone… Pourquoi pas la première femme francophone?
Enseignant :
T’as tout à fait raison. Ici en Ontario, qui a été la première femme francophone à l’Assemblée législative?
Élève 1 :
Oh, je sais, je l’ai sur le bout d’la langue!
Enseignant :
Alors toi, tu pourrais travailler les pionniers en politique. Qui voudrait travailler avec Jade?
Enseignant :
Quel autre domaine on veut explorer?
Élève 4 :
Ben moi, l’aéronautique. Nick, on fait ça ensemble?
Élève 5 :
Oui!
Élève 1 :
Ah, je l’ai, c’est Claudette Boyer!
Élève 5 :
Moi j’aimerais faire de la recherche dans le domaine de l’éducation. Comme le nom de notre école, on sait même pas qui c’est!
Voix hors champ de l’enseignant :
Parfois, il faut saisir les occasions de montrer aux élèves que non seulement le monde leur est accessible, mais qu’il y a des bonnes raisons pour vouloir maintenir leur identité francophone bien vivante. Tout l’monde veut être gagnant dans la vie… eux aussi!
FIN