Enseignante :

Hé! Allo! Ça bien été la rencontre avec la conseillère en orientation?

Élève 1 :

Ouais, ça ben été là mais j’suis pas certaine j’va aller à l’université…

Élève 2 :

Oh moi j’ai assez hâte, finalement vivre dans la grande ville!

Enseignante :

Hmm… c’est l’université ou la grosse ville qui t’intéresse?

Élève 2 :

Ben, les deux, j’trouve…

Enseignante :

Vous aurez bientôt des gros choix à faire. La grosse ville, le marché du travail, l’université…

Élève 3 :

Yesss!

Enseignante :

On… puis la place du français dans tout ça, euh, qu’est-ce qu’on en fait?

Élève 4 :

C’est pas un problème, on parle déjà en français.

Enseignante :

Ahhh, ben tant mieux! Ça c’est des bonnes nouvelles! Mais c’est plus facile de parler français quand on fréquente une école francophone ou bien quand on vit en français dans sa communauté.

Enseignante :

Bonjour monsieur LeBlanc. On va prendre quelques minutes pour réfléchir à la place du français selon les choix qu’vous allez faire. Alors euh, tient, on va diviser la classe en équipes. La première équipe ici, vous, alentour d’ici, vous allez parler, euh, d’la « grande ville ». Là, vous pourriez peut-être parler du « marché du travail », ici vous pourriez peut-être parler, euh, du « post-secondaire », puis tient, le groupe là-bas, vous pourriez parler d’la « vie de couple » plus tard!

Élève 1 :

Moi, j’veux vivre dans une grande ville, ben, j’voudrais que mes enfants y parleraient le français.

Élève 5 :

J’sais qu’être bilingue va m’aider à avoir un emploi, ben, j’sais pas qu’est-ce j’veux faire plus tard, so…

Élève 6 :

Moi, ça fait pas de différence si j’dans un couple anglais-français, ma mère est française pis mon père est anglais, puis j’parle les deux langues.

Voix hors champ de l’enseignante :

Leurs discussions sont importantes et tout ce que je veux faire c’est leur donner un thème à exploiter pour qu’ils commencent à imaginer leur vie d’adulte. Quand ça dérape, j’les ramène à s’demander quelle place ils vont faire au français dans tout ça.

Élève 7 :

D’un autre côté, si qu’on pogne une job qu’on a pas besoin de parler français, ça serait dangereux de perdre notre langue.

Élève 1 :

C’est vrai, moi j’ai juste été travaillé en anglais avec mon oncle l’été passé, j’tais toute rouillée quand l’école a back starté.

FIN